Cyclisme

Alpecin-Fenix : Lionel Taminiaux veut à nouveau goûter à la victoire, après une saison 2021 "mitigée"

© Alpecin-Fenix 2022

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Par Christophe Delstanches

Lionel Taminiaux, le plus flamand des coureurs wallons, débute sa saison ce jeudi au Tour d’Antalya en Turquie. L’équipier de Mathieu van der Poel veut oublier une saison 2021. Une saison marquée par des pépins physiques et des difficultés d’adaptation dans sa nouvelle équipe.

La saison 2021 a été compliquée, mais elle s’est achevée par une jolie 3e place sur Binche-Chimay-Binche. "Tami" est de retour plus affûté que jamais, lui qui est sous contrat chez Alpecin-Fenix jusqu’à fin 2023 : "Le bilan est très mitigé, voire mauvais au début de la saison. Jusqu’au mois de septembre ça a été très compliqué. J’ai eu des soucis physiques, j’ai changé de statut (ndlr de leader chez Wallonie-Bruxelles à équipier chez Alpecin-Fenix) et j’ai dû m’adapter à ma nouvelle équipe. Et puis j’ai fini ma saison par une belle 3e place sur Binche-Chimay-Binche. Un moment de soulagement pour moi. J’ai prouvé que j’avais encore quelque chose en moi pour performer, et j’espère repartir sur les bases de ma fin de saison 2021 ".

Lionel Taminiaux (Alpecin-Fenix) a eu une saison 2021 compliquée, qui s’est achevée par une jolie 3e place sur Binche-Chimay-Binche.
Lionel Taminiaux (Alpecin-Fenix) a eu une saison 2021 compliquée, qui s’est achevée par une jolie 3e place sur Binche-Chimay-Binche. © Tous droits réservés

Le Jodoignois de 25 ans, a un contrat jusqu’à fin 2023 chez Alpecin-Fenix. Un contrat longue durée, qui lui laisse le temps de faire son trou dans l’équipe belge : Il me reste encore deux ans pour me montrer et pour prouver que j’ai ma place dans l’équipe et que je peux ramener de beaux résultats "

Le coureur wallon, formé dans l’équipe Wallonie-Bruxelles de Christophe Brandt, aura deux casquettes cette saison. Tout d’abord un rôle d’équipier pour amener Philipsen et Merlier au sprint, et puis un statut de leader sur les plus petites courses.

Le sprinteur puncheur compte trois victoires pros à son compteur (ndlr, il s’est imposé sur La Roue Tourangelle et a remporté deux kermesses pros celle de Erpe-Mere et de Vianela). Il aimerait à présent gagner sa première course pour Alepin Fenix : Quand tu as 25 ans tu dois viser la victoire. C’est vrai que ça apporte une satisfaction de voir son leader gagner, surtout après un bon travail d’équipe. Mais je ne peux pas dire que c’est la même satisfaction que de gagner soi-même ".

"Ce que j'aimerais c’est une victoire sur une course du niveau de Binche-Chimay-Binche. Ce serait formidable. Je rêverais aussi de découvrir un Grand Tour, j’aimerais aller sur la Vuelta", a déclaré Lionel Taminiaux.
"Ce que j'aimerais c’est une victoire sur une course du niveau de Binche-Chimay-Binche. Ce serait formidable. Je rêverais aussi de découvrir un Grand Tour, j’aimerais aller sur la Vuelta", a déclaré Lionel Taminiaux. ©Alpecin-Fenix 2022

Une victoire au Samyn ou à Binche et un premier Grand Tour

Du coup l’ex-coureur de Bingoal-Wallonie-Bruxelles se montre ambitieux pour 2022 : " Ce que j'aimerais c’est une victoire sur une course du niveau de Binche-Chimay-Binche. Ce serait formidable. Je rêverais aussi de découvrir un Grand Tour, j’aimerais aller sur la Vuelta. Pour le reste j’ai aussi envie de faire un gros boulot sur les grandes courses, pour aider les leaders à aller chercher des victoires ".

Alpecin-Fenix compte sur le Brabançon pour lancer les sprints de Merlier et Philipsen. Ce sont d’autres lieutenants, qui épauleront Mathieu van der Poel, sur les classiques flamandes.

Lionel se sent chanceux de pouvoir vivre de sa passion. Il regarde avec un peu de nostalgie, le départ ses copains du peloton en évoquant Ludwig Dewinter et Boris Vallée. Les deux coureurs wallons ont raccroché en fin de saison dernière : " Ce sont de super mecs avec lesquels j’ai roulé. Aujourd’hui c’est une chance d’avoir un contrat longue durée. Les places sont de plus en plus chères. Et puis les équipes engagent des coureurs pros de plus en plus jeunes, par peur de passer à côté de grands talents. Et donc c’est de plus en plus compliqué de rester longtemps dans le peloton".

Lionel se sent chanceux de pouvoir vivre de sa passion. Il regarde avec un peu de nostalgie, le départ ses copains du peloton en évoquant Ludwig Dewinter et Boris Vallée. Les deux coureurs wallons ont raccroché en fin de saison dernière.
Lionel se sent chanceux de pouvoir vivre de sa passion. Il regarde avec un peu de nostalgie, le départ ses copains du peloton en évoquant Ludwig Dewinter et Boris Vallée. Les deux coureurs wallons ont raccroché en fin de saison dernière. © Tous droits réservés

"Faire une course avec 170 mecs au départ et la gagner, c’est énorme "

"Tami" veut donc faire une grosse saison et performer. Il veut tout mettre de son côté pour continuer à exercer, dans le futur, sa passion pour la petite reine : "C’est un des plus beaux sports au monde. Ça apporte beaucoup d’émotions. Mentalement je suis heureux quand je fais un super entraînement, quand je fais de bons résultats en course. Quand tu fais une course difficile, avec 170 mecs au départ et puis que tu la gagnes, c’est une sensation énorme ".

Une sensation que Lionel Taminiaux aimerait revivre cette année. Son talent, sa force de caractère et le boulot qu’il abat à l’entraînement, devraient lui permettre de relever les bras en 2022.

© – Alpecin-Fenix 2022

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