Marine Le Pen, la fin du mois et la fin du monde
Chronique Économique
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J’ose à peine le dire, tellement c’est fou, tellement c’est irrationnel, mais la Bourse a terminé la semaine dernière en pleine forme.
L’indice Stoxx 600, l’indice le plus représentatif des actions européennes a même signé sa meilleure semaine depuis novembre 2020. Etonnant alors que la guerre continue en Ukraine, alors que la Chine se débat avec le variant Omicron et ferme à clé des villes de 17 millions d’habitants et qui, manque de bol pour nous, sont aussi les ateliers du monde.
Malgré ça, malgré la hausse des carburants, malgré la hausse du prix des céréales qui font craindre une guerre de la faim au Liban, en Egypte, au Maroc ou en Algérie, la Bourse, elle, a récupéré tout ou une bonne partie des pertes qu’elle a enregistrées lorsque Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine.
Etonnant, d’autant plus que des patrons comme Herbert Driess, le patron de Volkwagen au niveau mondial estime que cette crise est pire que celle du COVID. Mais voilà, si la Bourse s’est reprise et a effacé une bonne partie de ses pertes, c’est parce que les investisseurs ont décidé de voir le bon côté de l’actualité. Les investisseurs s’accrochent en effet aux espoirs de paix entre l’Ukraine et la Russie. D’ailleurs, l’or qui est considéré comme une valeur refuge a connu sa pire semaine depuis novembre 2020. Si les investisseurs s’accrochent à des espoirs de paix, c’est qu’il y a aussi des arguments en leur faveur…
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