Carnets d'opéra

Alzira : même un mauvais Verdi reste encore de la très bonne musique !

Carnets d'opéra

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Par Nicolas Blanmont via

Dans ses Carnets d’opéra, Nicolas Blanmont nous parle d’Alzira de Verdi à voir jusqu’au samedi 3 décembre à l’Opéra royal de Wallonie.

Verdi aurait dit de son Alzira, créée à Naples en 1845 au milieu de sa décennie des "années de galère", que c’était le plus mauvais de ses opéras. Après avoir entendu l’œuvre à l’Opéra de Liège — qui vient d’en assurer la création en Belgique ! — on est rassuré : même un mauvais Verdi reste encore de la très bonne musique. Les deux finals d’acte, notamment, sont jubilatoires, et il y a de beaux moments d’émotion dans cette partition composée sur un livret de Cammarano d’après Voltaire. La réussite du spectacle liégeois tient assurément à la qualité des solistes (et notamment le traditionnel trio soprano-ténor-baryton composé de Francesca Dotto, Luciano Ganci et Giovanni Meoni) mais aussi à la direction énergique et inspirée de Giampaolo Bisanti, qui inaugure ainsi joliment son mandat de directeur musical de l’ORW. Sans oublier la mise en scène sobre mais efficace de Jean-Pierre Gammara, avec décors modernes et sobres et costumes historiques : il fallait sans doute la foi d’un Péruvien pour exhumer l’histoire de cette Princesse Inca !

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma... Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous