A Amay, le CPAS gère un service d’accueillantes d’enfants d’une dizaine de personnes (des accueillantes amaytoises et 3 de la commune de Marchin). La petite structure est déficitaire. Les subsides versés par l’ONe ne couvrent pas les salaires des accueillantes. Or Amay est sous surveillance du CRAC (le centre régional d’aide aux communes) depuis plusieurs années. Le CRAC qui a déjà pointé du doigt ces pertes pour un service qui n’est pas le "core business" d’un CPAS. Les crises Covid et énergie n’ont rien arrangé côté finances au CPAS. Il faut faire des économies. L’idée est donc, du côté d’Amay, de trouver une solution viable pour ce service : "on ne veut pas laisser ce service péricliter, ce qui sera le cas si on ne fait rien", explique Eric Englebert le président du CPAS.
Mandat a donc été donné au responsable du CPAS pour négocier une reprise du service accueillantes d’enfants par une grosse asbl liégeoise qui chapeaute déjà une centaine d’accueillantes.