Le camp de Guantánamo entre dans sa 20ème année. Joe Biden s’apprête à s’installer à la Maison Blanche. C’est l’occasion pour Amnesty International de publier un nouveau rapport demandant la fermeture de l’installation militaire extraterritoriale. Ce n'est pas seulement la situation des 40 derniers détenus qui motive Amnesty mais les violations des droits humains, passées et présentes. En grand nombre selon l'organisation.
Il ne s’agit pas seulement des 40 personnes encore détenues à Guantánamo, mais des crimes de droit international commis au cours des 19 dernières années et de l’absence d’obligation de rendre des comptes pour ces crimes. Il est aussi question de l’avenir, alors que nous approchons du 20e anniversaire des attentats du 11 septembre et œuvrons pour obtenir une justice durable.
C'est ce qu'a déclaré Daphne Eviatar, directrice du programme Sécurité et droits humains à Amnesty International États-Unis.