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Hip-Hop

Amour, groove et hip-hop : l’univers du trompettiste Béesau

Le déclic Culture de Jean-Marc Panis

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Jean-Marc Panis accueille le musicien trompettiste, producteur et beatmaker Béesau, de son vrai nom Jérémy Béesau.

Amené au conservatoire à l’âge de 7 ans par sa mère, Béesau voulait d’abord s’essayer à la batterie mais s’est ensuite redirigé vers la trompette. Adolescent, le trompettiste écoutait de nombreux artistes mélangeant hip-hop et jazz comme DJ Premier, Gang Starr ou encore Guru et son album Jazzmatazz. Quand Béesau lança sa carrière, l’idée de collaborer avec des rappeurs lui semblait évidente.

Le dernier disque de Miles Davis c’était Doo-Bop. […] Il y avait déjà des rappeurs dessus. Pour moi ça existe depuis 30 ans.

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Avec son album Coco Charnelle Part I, il veut raconter l’amour avec sa trompette. Il souhaite transmettre des émotions mais aussi se poser des questions, notamment par l’intermédiaire de notes vocales jalonnant ses chansons.

Pour Béesau, travailler son instrument est comparable à aller à la salle de sport, du véritable bodybuilding des lèvres. Il s’agit de la partie du corps ayant le plus de muscles, mais ce sont aussi les plus fins, il est donc nécessaire de régulièrement les travailler.

Le musicien recherche un aspect du jazz qu’il considère perdu : la mélodie. Evitant les "private jokes" entre musiciens, il privilégie plutôt une mélodie accrocheuse, reconnaissable, sans pour autant tomber dans la facilité. Mission réussie pour Béesau : il arrive à présent à faire chanter des notes de trompette à son public avec son titre Parfum.

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