Le responsable policier a précisé que l’auteur présumé de la fusillade de Plymouth détenait une licence de port d’arme et que seraient étudiés ses comptes sur les réseaux sociaux, où les médias britanniques ont glané des éléments suggérant des difficultés psychologiques. "Je n’ai plus aucune volonté de faire quoi que ce soit", dit-il dans la dernière vidéo postée, regrettant d’être "toujours dans la même maison, la même situation, la même position".
Avec ce compte, il a "liké" des vidéos sur les armes à feu et suivait une chaîne sur la mouvance misogyne "Incel" (abréviation d’involontairement célibataire), à l’origine de violences aux États-Unis.
Sur Twitter, la ministre de l’Intérieur Priti Patel a décrit des faits "choquants" tandis que le Premier ministre Boris Johnson a adressé ses pensées aux proches des victimes de cet "incident tragique". Il s’agit de la fusillade la plus meurtrière dans le pays depuis 2010.