331 minutes avec les "A" sur la première partie de saison, c’est le temps de jeu famélique d’Anouar Ait El Hadj à Anderlecht. Renvoyé dans le noyau B après son refus de jouer avec les RSCA Futures, il ne compte que cinq apparitions avec l’équipe première depuis. Le reste du temps, le dynamique milieu offensif doit se contenter d’évoluer en Challenger Pro League. Les changements de coach n’ont vraiment pas fait évoluer sa situation. Il pourrait donc être tenté d’aller voir ailleurs en ce mois de janvier. Genk serait prêt à l’accueillir, selon Het Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws.
Son "erreur", lui a donc coûté cher. Le talent entrevu dès ses débuts professionnels mérite un autre destin. Anderlecht, en difficultés financières, ne serait pas opposé à l’idée d’un transfert d’après nos confrères néerlandophones. A condition que Genk mette le prix.
Le Racing pourrait, lui, apporter de la profondeur à son effectif en vue de la course au titre. Relancé (ou lancé) un joueur formé chez les Mauves, ce ne serait pas une première pour les Limbourgeois. Bilal El Khannouss et Mike Trésor, deux des cadres de l’autoritaire leader de Pro League, ont déjà emprunté cette voie-là.
Quel rôle pour El Hadj à Genk ?
On peut comprendre l’intérêt des deux clubs. Pour le joueur, le pari est tentant mais loin d’être évident. Malgré ses qualités, on n’imagine pas le Molenbeekois s’imposer comme un titulaire indiscutable dès son arrivée. Genk tourne à plein régime et la hiérarchie est bien établie. Il ne sera donc pas facile de se faire une place dans ce onze qualifié de "parfait" par Swann Borsellino sur le plateau de La Tribune.
A 20 ans, le Diablotin doit rebondir et relancer une carrière qui avait commencé de manière prometteuse avant de s’enliser. Un changement d’environnement pourrait qui sait servir de déclic.
