Le Prix Première récompense chaque année un premier roman en langue française. Il a été remis à la Foire du Livre de Bruxelles par un jury de dix auditeurs de la Première, à Anthony Passeron, pour "Les enfants endormis", paru aux Editions du Globe.
Anthony Passeron, prof de lettres et d’histoire-géo dans un lycée niçois, s’est saisi d’une double narration, pour nous raconter le destin de son oncle Désiré, atteint du sida au début des années 80. Le roman retrace l’histoire de sa famille qui possède une boucherie dans l’arrière-pays de Nice. Une famille un peu bourgeoise, qui a réussi, et qui n’envisage le quotidien que par le biais du travail.
L’oncle Désiré, le héros de ce roman est un jeune homme peu intéressé par cet héritage familial. Pas de loisirs, pas de vacances ! Ce n’est pas le chemin que Désiré veut prendre. Il étudie, il sort avec ses amis, il part à Amsterdam, et il devient toxicomane. En parallèle l’auteur nous plonge dans l’aspect historique de la maladie. La recherche en France et aux Etats Unis, les symptômes d’un mal dont on ignore tout, et les ravages qu’il provoque, physiquement et moralement.
Rencontre avec Anthony Passeron...
"Les enfants endormis " d’Anthony Passeron, aux Editions du Globe - Avec délicatesse, comme dans un souffle, Anthony Passeron dit la honte et le désintérêt pour cette maladie que l'on qualifiait à l'origine, de marginale.