Le pitch et l'importance des B.O pour Edgar Wright
Le film raconte l’histoire d’Eloïse, une aspirante créatrice de mode, qui est mystérieusement capable de voyager dans le temps et de retourner dans les années 1960 où elle rencontre une chanteuse éblouissante, Sandie. Mais le glamour du swinging London n’est qu’une façade et les rêves du passé commencent à se fissurer et à se fragmenter pour laisser apparaître quelque chose de beaucoup plus sombre et inquiétant.
Le film est soutenu par deux interprètes dont les personnages semblent aux antipodes : d’abord la jeune australienne Thomasin McKenzie (vue dans Jojo Rabbitt et Hole le dernier M.Night Shyamalan) en demoiselle studieuse et réservée autant que peu sûre d’elle, et ensuite Anya Taylor-Joy (consacrée l’an dernier avec Le jeu de la Dame/The Queen’s gambit) en créature de la nuit, femme ambitieuse et peu farouche qui passe de la réalité au rêve, avec des scènes impliquant un décor de cabaret avec une scène… et des chansons.
Impossible d’en dire plus sans dévoiler une partie de l’intrigue. A la sortie de la première mondiale le 7 septembre dernier au Festival de Venise, Edgar Wright a d’ailleurs publié un message sur Instagram, demandant expressément à ceux qui l’ont vu de ne rien révéler de l’intrigue pour ne pas spoiler les futurs spectateurs de son film. Dont acte.
En revanche, on sait depuis longtemps qu’Edgard Wright est un fan de musique (il est l’auteur d’un formidable documentaire sur les Sparks sorti cet été au cinéma en France mais resté inédit chez nous) qui apporte toujours un grand soin à ses bandes originales. Et Last Night In Soho ne fait pas exception.