Après 40 ans, Goldorak is back !

Avec l'accord de Gō Nagai, mangaka célèbre au Japon et créateur du robot, ces cinq dessinateurs de talent - Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo - ont sorti chez Kana Classics une BD sobrement intitulée Goldorak. 182 pages qui situent l'action dix ans après la fin de la série originale. 

Nostalgie énorme du côté des plus anciens fans. 

"Il allait sauver toute la planète. C'est le héros de notre enfance.", nous livre Tony Larivière, gérant d'Atomik Strip, à Andenne.

Je pense que cela a réveillé beaucoup de souvenirs chez les personnes de ma génération.

 

Même sentiment pour Pascal Nelissen, gérant d'American Toys à Marche-en-Famenne: "Je me rappelle même de ma frustration cet été 1978, où je devais partir en vacances et ne pouvais plus continuer à suivre le dessin animé à la télévision. "

"Il était tombé un peu en désuétude. Il y avait encore des afficionados qui achetaient les coffrets de DVD de la série animée. La bande dessinée vient de le remettre en avant et je pense que cela a réveillé beaucoup de souvenirs chez les personnes de ma génération.", note Pascal.

Il a même pris de la valeur.

C'est pour ça qu'on rentre beaucoup de produits Goldorak, parce que ça se vend très très bien.

Par exemple, le robot ancien, modèle des années 70, vaut 500 euros. Sa réplique 2021 coûte 179 euros. Autre objet: le vaisseau ancienne génération, complet avec Goldorak et les missiles vaut 150 euros. On peut acquérir sa réplique nouvelle génération pour 89 euros. Pour 20 euros, on peut acheter la musique originale en 45 tours interprétée par Noam !

Tony est satisfait: "C'est pour ça qu'on rentre beaucoup de produits Goldorak, parce que ça se vend très très bien."

Alain Dutch, libraire, raconte: "C'est un des premiers personnages que j'ai dessinés. Il m'a suivi tout du long de mon parcours. J'invite les jeunes à jeter un coup d'oeil et voir au-delà de ce robot qui peut peut-être paraître vieilli. Mais l'histoire y est. Il faut voir l'oeuvre dans sa globalité."

"Il y a un résumé au début de la BD qui raconte ce qui s'est passé dans les épisodes. La BD est à la fois actuelle, et en même temps, elle rend hommage à toute cette culture ", précise Michaël Schauss, libraire, lui aussi.

Il faut sans doute y voir une BD qui sera peu-être un lien intergénérationnel.

On n'est pas des pigeons" est de retour du lundi au vendredi à 18h30 sur la Une et en replay sur Auvio.

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