Cette nouvelle esthétique, qui se traduit par des looks vitaminés, pour ne pas dire flashy, des superpositions de pièces qui n'ont rien à voir les unes avec les autres, un mix de motifs, des sacs originaux pour ne pas dire kitsch et une accumulation d'accessoires, serait en réalité inspirée du style Harajuku, du nom d'un quartier de Tokyo connu pour ses œuvres d'art urbain ultra colorées et l'esthétique de ceux qui y déambulent au quotidien. Haut lieu de la mode, son style est en réalité tout sauf anti-mode, peut-être maximaliste, anticonformiste (quoique) mais résolument tourné vers l'expression de soi.
Contrairement aux micro-tendances repérées ces derniers mois, ce phénomène n'a rien d'éphémère. Il ne fait que traduire une envie de se libérer de certains carcans, de s'affranchir de certains codes qui ne correspondent pas (ou plus) à l'envie d'exprimer sa personnalité ou son humeur du moment. Un style qui n'est finalement pas si bizarre et aurait plutôt tendance à coller aux goûts et aux appétences du plus grand nombre...