"Au total, on retrouvait ici 16.500 soldats et officiers", explique le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever. "C’est aussi vaste qu’une commune moyenne du pays. Ce camp était tellement vaste qu’on y retrouvait des boulangers, des cinémas, des restaurants et bars, des magasins de souvenirs etc. On dispose de beaucoup de sources historiques sur la vie de ce camp mais avec le travail archéologique, cette époque devient plus tangible".
A lire aussi : La Flandre investit 2,2 milliards d’euros dans la mobilité dont 180 millions d’euros pour le ring de Bruxelles
L’étude archéologique, qui se déroule depuis fin janvier et se poursuivra jusqu’au début avril, a déjà mené à de nombreuses découvertes frappantes. Cela comprend les pièces de monnaie, des badges militaires, des boutons d’uniformes et des munitions, ainsi que des pièces d’uniformes, de tentes et de véhicules. La plupart des soldats ont collecté des souvenirs (militaires) au cours de leur campagne en Europe, notamment des médailles et des armes de l’armée allemande. Toutes les armes n’étaient pas autorisées à bord des navires de rapatriement et étaient souvent enterrées dans des fosses entre les tentes.