François Massonnet est climatologue et Chercheur Qualifié du FNRS à l’Université catholique de Louvain. En juillet, il a obtenu une bourse européenne ERC Starting Grant pour lancer le projet Arctic Watch.
François Massonnet a débuté en tant qu’ingénieur civil. Il a ensuite enrichi sa formation par des cours en géographie physique, météorologie et climatologie. Il a par ailleurs l’occasion d’effectuer un échange Mercator/Erasmus d’un an à la Simon Fraser University de Vancouver (2007-2008). Il entreprend ensuite une thèse de doctorat à l’UCLouvain, d’abord en tant qu’assistant puis comme aspirant FNRS. Pendant sa thèse, il s’intéresse aux modèles mathématiques utilisés pour simuler l’évolution de banquise et pour en prévoir l’évolution sur des échelles de temps allant de quelques mois à plusieurs siècles. Il contribue au cinquième rapport d’évaluation du GIEC, en proposant des méthodes visant à réduire les incertitudes sur l’année de disparition de la banquise arctique en été. Il obtient son doctorat en Sciences en 2014 et poursuit alors sa carrière au Barcelona Supercomputing Center (2014-2016), un centre européen de premier plan s’intéressant à la prévision climatique à court terme (quelques mois à quelques années). Il y apprend à utiliser le modèle climatique européen de référence et développe des méthodes statistiques originales pour l’évaluation de modèles climatiques. Il rejoint le Earth and Life Institute de l’UCLouvain en tant que Chargé de Recherche du FNRS et y est nommé Chercheur Qualifié en 2018.
L’évaluation des modèles climatiques constitue le premier thème de recherche de prédilection de François Massonnet. Ses recherches visent à démontrer qu’il est possible de réduire les erreurs des modèles en utilisant ces modèles dans leur version actuelle, mais en les contraignant mieux au moyen d’observations de terrain et satellitaires. François Massonnet concentre ses recherches sur l’Antarctique, l’Arctique et l’Atlantique Nord, un lieu de rencontre entre les climats polaires et tropicaux et dont la dynamique définit en grande partie le temps qu’il fait chez nous en Europe. A long terme, ses recherches ont pour but d’approfondir la compréhension des mécanismes physiques qui contrôlent la prévisibilité climatique sur des échelles de temps de quelques mois à quelques années.
Découvrez ses recherches dans une vidéo de l’UCLouvain.