Terre de Diego Maradona, Lionel Messi, Mario Kempes ou autre Gabriel Batistuta, le football est presque une religion dans le pays sud-américain, qui, entre chaque Mondial, vibre au rythme des résultats de ses clubs locaux Boca Juniors, River Plate ou autre San Lorenzo.
Avec deux étoiles sur son maillot et trois finales perdues, elle fera office de favorite, alors qu’elle est invaincue en demi-finale de Coupe du monde. Mais la tâche s’annonce loin d’être évidente face à la Croatie. En effet, la bande à Modric possède de sérieux arguments pour vaincre l’Albiceleste de Lionel Scaloni. Mais revenons sur ce terme "disproportionné".
Si on compare cela d’un point de vue purement démographique, il n’y a pas photo. C’est un peu David contre Goliath. L’Argentine, c’est 45 millions d’habitants, soit onze fois de plus que la Croatie. Même pas quatre millions de résidents (autant que la Wallonie), c’est donc moins de la moitié de la population de la banlieue de Buenos Aires. Mais parmi ces près de cinq millions d’habitants, les Croates ont su trouver de véritables guerriers, qui ont marqué l’histoire du football en atteignant la finale de la Coupe du monde en 2018 face à la France.
Quatre ans plus tard et alors que peu d’observateurs les voyaient réitérer l’exploit russe, voici à nouveau le pays européen dans le dernier carré, après avoir sorti le puissant Brésil au tour précédent. Un exploit qu’a tenu à souligner son coach, Zlatko Dalic en conférence de presse. "Être dans le top 4 mondial deux fois de suite, c’est exceptionnel pour la Croatie, surtout avec deux équipes différentes".