Lorsqu’en juin 2020 le Standard lui annonce que l’aventure en rouge et blanc est terminée, Arthur et son agent Patrick De Vlamynck cherchent un club. Aucune porte ne s’ouvre. Stupéfaction, déception, doutes, et (presque) résignation. Mais son agent le propose à Ostende, comme Arrière central alors qu’il évolue d'habitude comme Arrière latéral. Bingo, la sauce (ostendaise) prend, la Bolognaise aussi, un an plus tard à peine.
Certains écrivaient que je ne réussirais pas, mais je ne lis pas les journaux
"A mon arrivée ici, il paraît que certains commentaires étaient sceptiques. Mais je ne lis pas les journaux, sinon tu te prends la tête et tu n’en sors plus. Ensuite, j’ai confiance en mes qualités et je me dis que je vais prouver que je mérite ce qui m'arrive.
Les premières semaines, je suis resté sur le banc. Normal ! Mais je piaffais d’impatience tout de même. Au quatrième match, contre l’Inter à San Siro, le coach (Sinisa Mihajlovic) me fait monter en fin de rencontre, et je marque, de la tête. C’était une sensation incroyable, un ascenseur émotionnel extraordinaire, parce qu’il y avait ma famille et mes proches dans la tribune, que je sais d’où je viens et les galères que j’ai connues, et que c’étaient mes toutes premières minutes en Série A.
Plus fort que cela, ça serait mon premier but avec les Diables, c’est sûr !".