La Ligue des droits humains annonce vendredi matin assigner l’État belge dans une action en responsabilité devant le tribunal de première instance de Bruxelles pour "crimes contre l’humanité", fustigeant son non-respect des quotas de relocalisation de demandeurs d’asile depuis les camps de réfugiés en Grèce, imposés par l’Union européenne depuis 2015.
"Ce manquement a contribué directement à la surpopulation des camps de demandeurs et demandeuses d’asile situés sur les îles grecques et notamment celui de Moria", estime la LDH dans un communiqué.
Pour la Ligue, la Belgique "s’est rendue responsable d’actes constituant des crimes contre l’humanité", en violant le droit européen et abandonnant les personnes demandeuses d’asile accueillies en Grèce "dans des conditions de vie inhumaines et dégradantes".