Après une rétention de cinq mois en juillet 2020, des efforts administratifs et techniques avaient été déployés pour répondre aux nouvelles exigences de sécurité italiennes. Des changements qui avaient alors permis de libérer le navire.
Lundi, des contrôles ont identifié des déficiences sur des infrastructures d'accueil des migrants sur le pont arrière. La validation de celles-ci comme cargaison, il y a deux ans et demi, a été remise en cause.
Plus de 5.100 migrants ont été acheminés dans ces infrastructures, dont près de 2.900 personnes secourues l'année dernière lors d'une trentaine d'opérations de sauvetage.
Des retards vont être pris dans les sauvetages, alors que près de 250 personnes se sont noyées en décembre dernier, estime aussi l'ONG de sauvetage en mer.