L'Astérix de Guillaume Canet a bénéficié d’une campagne de promotion dantesque en France. Derrière le budget colossal accordé au film se cachent de nombreux enjeux... et qui semblent défavorables au réalisateur.
À moins de vivre reclus au fond d'une grotte, vous avez sûrement été informés de la sortie du nouveau volet cinématographique d'Astérix et Obélix, réalisé par Guillaume Canet.
Hugues Dayez explique pourquoi ce film fait l'objet d'une si large campagne promotionnelle : "J'ai vu le film dans une très grande salle avec énormément de monde. Quand vous avez 1h50 d'un film où personne ne rit, cela devient sinistre. C'est ce qui est en train de se passer : je suis persuadé qu'il y a eu des projections privées avec à peu près le même effet, parce qu'on ne peut pas provoquer les rires (...) C'est donc un peu panique à bord : depuis un mois, même plus, on voit le pauvre Guillaume Canet qui n'a pas l'air dans son assiette et qui à mon avis dort très mal parce que 65 millions d'euros (de budget), même si ce ne sont pas les siens, il y a quand même Jérôme Seydoux derrière (NDLR : le président de Pathé). C'est un film politique parce que Seydoux a dit : 'Pour sauver le cinéma français, on ne va faire que des grosses machines, il faut arrêter avec ces petits films d'auteurs de gauche'".
Résultat, selon le critique cinéma, Jérôme Seydoux a sûrement sollicité les patrons des chaines télévisées françaises pour faire front commun face aux blockbusters hollywoodiens comme Avatar 2, afin de faire marcher ce film car il n'y avait déjà "aucun film français en 2022 dans le top 10".