Le procès des attaques djihadistes du 13 novembre à Paris et en banlieue proche a été de nouveau suspendu mardi jusqu'au 1er mars en raison de deux nouveaux cas de Covid-19 parmi les accusés.
"L'audience est reprise mais elle est reprise de façon expéditive car nous avons deux accusés touchés par le Covid", a annoncé Jean-Louis Périès, le président de la cour d'assises spéciale, apte à juger les affaires de terrorisme notamment. Les deux accusés testés positifs au Covid-19 sont le Tunisien Sofien Ayari et le Belgo-Marocain Mohamed Bakkali.
"J'ai pris attache avec l'administration pénitentiaire pour comprendre comment les accusés ont pu être contaminés", a indiqué M. Périès en rappelant que "moins de 50 détenus sur 13.000" sont infectés par le virus dans les prisons de la région parisienne. "Si tout se passe bien", a précisé M. Périès, l'audience reprendra mardi prochain avec l'audition des enquêteurs belges, dans l'ordre qui était prévu cette semaine.
Pour rappel, le procès des attentats du 13 novembre 2015, qui a fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, au nord de Paris, a débuté le 8 septembre 2021. Il a déjà pris quatre semaines de retard. Le procès a déjà été suspendu plusieurs fois après que des accusés eurent été testés positifs au coronavirus, notamment le principal accusé, Salah Abdeslam, début janvier. Le président a indiqué aux parties qu'il escomptait désormais qu'il se termine fin juin.