Test-Achats tire la sonnette d'alarme sur les collations disponibles dans les supermarchés que l'on donne à nos enfants.
Attention à la publicité !
Il est urgent d’encadrer la publicité qui leur est destinée.
" A l’heure où l’obésité et le surpoids touchent un enfant sur trois en Europe et où de nombreuses institutions – dont l’OMS – ont reconnu la forte influence qu’exerce le marketing des aliments malsains sur les comportements alimentaires des enfants, il est urgent d’encadrer la publicité qui leur est destinée." Déclare la porte-parole de Test-Achats Julie Frère.
Du sucre, du sucre et encore du sucre...
© Getty images
Ce qui a le plus de goût, ce sont souvent les aliments remplis de sucre !
Après avoir fait des achats de collations en grandes surfaces, nous nous sommes rendus dans une classe de deuxième année primaire à l’école communale d’Heuvy située à Namur.
Les enfants ont pu se servir et goûter les collations. Ils ne se sont pas fait prier ! Ils confirment bien aimer le sucre, le chocolat, et les bonbons. Ils déclarent aussi être très attirés par les couleurs, les dessins, et autres personnages qui figurent sur les emballages.
La maman d’Eléa nous explique : "Les enfants sont attirés par des goûts forts. Or ce qui a le plus de goût, ce sont souvent les aliments remplis de sucre !"
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Il faut que le premier terme dans la liste des ingrédients soit de la farine.
Les enfants ont-ils bien mangé pour autant ?
Pour répondre à cette question nous nous sommes rendus chez une diététicienne Sylvie Vandenbussche à l’aide de sa loupe, elle examine les différents ingrédients qui composent les collations. Résultat : l’intérêt nutritionnel est de zéro ! L’ingrédient principal est le sucre et le deuxièmement c’est de l’huile de palme.
" Quand on achète un biscuit, il faut faire attention à la liste des ingrédients. Il faut que le premier terme dans la liste des ingrédients soit de la farine. Or dans beaucoup de cas, c’est le sucre et la graisse qui figurent en premier lieu." Ces collations sont évidemment à éviter car elles ne sont pas adaptées aux besoins de l’enfant au niveau alimentaire.
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