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Au bord de la ruine, la chapelle canadienne cherche des fonds pour une restauration

La chapelle canadienne construite par le baron Fallon, en 1911.

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On la dirait tout droit sortie de la Petite Maison dans la prairie. Avec ses lambris bicolores, ses petits vitraux néogothiques et son clocheton, ce n’est sans doute pas un hasard si les Namurois ont baptisé l’édifice "la chapelle canadienne". Occupée par le culte orthodoxe russe depuis 2007, la chapelle réclame d’urgents travaux.

Une curiosité entre Namur et Malonne

La chapelle canadienne est construite au bord de la rue de la Vecquée
La chapelle canadienne est construite au bord de la rue de la Vecquée © RTBF

Les habitants de Malonne, de Salzinnes et de la Citadelle passent régulièrement à côté de cette drôle de chapelle. Située sur les hauteurs de Namur, sous les arbres, elle souffre des intempéries et de l’humidité provoquée par la végétation.

La chapelle date de 1911
La chapelle date de 1911 © Tous droits réservés

Entourée de belles villas mosanes, la chapelle a été érigée en 1911, au bord de l'avenue de la Vecquée, à la demande du baron Fallon, grand propriétaire terrien de la région. Personne ne connaît exactement son histoire, ni les raisons de cette étonnante construction, sans doute une coquetterie de son commanditaire.

Paroisse orthodoxe depuis 2007

Jusqu’en 2007, cette petite église était dédiée à la pratique de la religion catholique. Mais depuis quatorze ans, ce sont les orthodoxes russes qui occupent les lieux.

Sergeï Petrossov est le grand marguillier de la paroisse orthodoxe
Sergeï Petrossov est le grand marguillier de la paroisse orthodoxe © RTBF

"En 2007, quand nous sommes arrivés, l’église avait été partiellement rénovée mais la toiture s’est fortement dégradée", explique Sergeï Petrossov, le Grand marguillier. Il faut aujourd’hui, procéder à une restauration complète des toitures : "La mousse, qui se décroche du toit, bouche les corniches et quand il pleut, l’eau tombe sur les boiseries qui pourrissent", poursuit l’administrateur du culte orthodoxe.

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La chapelle n’a pas fière allure. La réfection de la toiture nécessite une somme d’au moins 25 mille euros, selon le responsable de la paroisse qui fait appel aux dons.

La petite paroisse compte une cinquantaine de fidèles et l’office est donné tous les quinze jours dans la chapelle canadienne, à laquelle les orthodoxes namurois sont très attachés : "Nous souhaitons rester. Cette chapelle nous rappelle les petites églises des villages de Russie", sourit Sergeï Pétrov.

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