La lagune partage son nom avec un volcan voisin et se nourrit d’eau de pluie et de petits ruissellements.
La zone où nichent les oiseaux voyageurs est aussi une décharge où les eaux usées sont mélangées.
A cela s’ajoute un enfoncement du sol, environ 35 cm par an. La cause n’est pas à chercher bien loin, depuis trois décennies l’eau est extraite pour la population qui ne cesse de croître.
Bien que les habitants affirment être conscients des dégâts qui ont fait fuir les oiseaux, ils se félicitent de l’expansion des terres arables avec l’assèchement de la lagune.
"La priorité est la récupération de ces terres (pour la plantation). Cependant, nous devons vérifier le nombre d’oiseaux qui arrivent pour les prendre en considération et en prendre soin", explique Amín Cruz.
Son voisin Jorge Martínez, 65 ans, affirme-lui que l’eau "n’est plus saine pour les plantes".
Certains pensent en tout cas que le lac peut approvisionner l’est de la capitale, qui compte neuf millions d’habitants, mais de manière ordonnée et en utilisant des stations d’épuration.
Le maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, a récemment annoncé que son gouvernement travaillait sur un projet de récupération de la réserve, sans donner plus d’explications.