Dans ce genre de compétition, c’est madame et monsieur tout-le-monde qui pilotent ou copilotent, pas seulement des professionnels chevronnés. Les budgets varient fortement d’une catégorie à l’autre.
Pour les amateurs, le prix de l’essence commence à devenir un problème. Une voiture pas toute neuve, avec un compresseur, ça peut boire jusqu’à vingt litres aux cent kilomètres. C’est beaucoup. Trois pleins de réservoir sur un dimanche, ce n’est pas rare.
Le surcoût reste cependant limité, par rapport à la dépense totale et aux frais d’engagement : les droits d’inscriptions, les pièces mécaniques, parfois les sièges à remplacer parce que non homologués, c’est un loisir onéreux.
Mais pour la plupart des gens, les hausses à répétition à la pompe ne suffisent pas à remettre en cause leur passion.
Ce n’est peut-être pas raisonnable, ni économiquement ni écologiquement, mais ils ne calculent plus vraiment le coût des vrombissements. Avec quand même un début d'évolution: la propulsion hybride a commencé à faire son apparition parmi les bolides.
