Ces dernières semaines, les œufs sont devenus hors de prix, conséquence d'une épidémie locale de grippe aviaire qui s'est ajoutée aux difficultés des éleveurs déjà touchés par la hausse des prix du blé et de l'énergie depuis la guerre en Ukraine.
Certains supermarchés comme Lidl ou Asda anticipent une pénurie en rationnant les achats à deux boîtes par client. La chaîne de pubs JD Wetherspoon a modifié son menu, remplaçant par endroits les œufs par des galettes de pommes de terre.
La boîte de 360 œufs coûte 68 livres contre 20 il y a trois mois.
La capitale britannique regorge de petites enseignes comme celle de M. Kirik servant à toute heure des "English breakfasts", omelettes et sandwiches au bacon. Surnommés "greasy spoons" (cuillères graisseuses), ces cafés à la clientèle très masculine sont particulièrement appréciés des ouvriers qui viennent s'y rassasier à petit prix.
La ministre de l'Environnement et de l'Alimentation Therese Coffey a tenté de minimiser la pénurie, soulignant jeudi qu'il y avait encore "14 millions de poules pondeuses disponibles" dans le pays.
Mais l'offre chute depuis le début du mois et le confinement en intérieur des volailles britanniques. Alors que Noël approche, un tiers des producteurs ont déjà diminué leur production selon des associations du secteur.