Tout est parti d’une enquête menée par nos confrères du Standaard. Ils se sont infiltrés dans les destinataires des messageries Telegram du député du Brabant flamand. Dans les messages à ses abonnés, Dries Van Langenhove y relayait par exemple des théories QAnon. L’élite politique, l’establishment, est accusée d’ourdir un réseau pédo-sataniste.
Il vantait également la sécurité dans la petite ville d’Orania en Afrique du Sud. Une communauté uniquement composée d’Afrikaners blancs, fondée par des idéologues du régime de l’apartheid déçu de l’ouverture du début des années nonante. Orania est un modèle qui circule beaucoup au sein de l’extrême droite suprémaciste blanche.
Bref, des messages qui alourdissent la facture politique pour Dries Van Langenhove. Déjà inculpé pour racisme et détention d’armes avec d’autres fondateurs du groupe Schild en Vrienden. Un groupe de jeunes identitaires qui avaient fait scandale en 2018. C’était déjà lors d’une enquête d’infiltration dans les messageries et réseaux sociaux du groupe, par des journalistes de la VRT cette fois.