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Audrey Hepburn, a star is born

Portrait of Actress Audrey Hepburn

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Par Viva+

Le 16 octobre 1959, Selim Sasson interroge pour les besoins du journal télévisé, le JT l’actrice et mannequin britannique née à Ixelles, Audrey Hepburn. L’artiste qui se destinait au ballet, à la danse est de passage en Belgique avec son mari, l’acteur et réalisateur Mel Ferrer pour la sortie de son dernier film : " Au risque de se perdre " de Fred Zinneman. Un long-métrage dans lequel Audrey Hepburn incarne une nonne, sœur Luc dont le dessein est de devenir infirmière dans les pays d’Afrique. Selim Sasson, apparemment sous le charme de l’élégante actrice revient sur ses débuts et l’interroge sur les rôles qu’elle aimerait jouer. Et si c’était un rôle de garçon ?

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Audrey Hepburn in Publicity Photo
Audrey Hepburn as Eliza Doolittle in My Fair Lady
Breakfast At Tiffany's

Audrey Hepburn est née Audrey Ruston à Ixelles le 4 mai 1929. Issue d’une famille d’aristocrates, une mère baronne hollandaise et un papa, riche banquier anglo-irlandais, elle se passionne dès l’âge de cinq ans pour la danse. Après le divorce de ses parents, en 1939, la jeune adolescente s’installe avec sa maman au Pays-Bas. Elle se familiarise avec différentes langues étrangères et continue à s’exercer à la danse tout en se passionnant pour la littérature. Son souhait : percer dans le spectacle. Mais son corps fragilisé par les carences alimentaires consécutives aux années de guerre couplées à sa taille trop grande ne lui permettent pas de devenir ballerine. Installée à Londres avec sa mère, elle se tourne alors vers le cinéma.

Des planches au cinéma

Ayant déjà fait ses armes et prouvé son talent sur les planches, Audrey Hepburn cherche à se faire une place dans le 7ème art. Elle décroche un petit rôle en 1948 dans le film : " Le Néerlandais en sept leçons ". Elle y incarne une hôtesse de l’air. Un rôle taillé sur mesure pour l’élégante actrice mais qui n’attire pas l’intérêt des réalisateurs. Elle tourne alors dans une série de films au début des années 50, elle incarne notamment une ballerine dans " Rires au paradis " en 1951. Rien de transcendant jusqu’à ce que Colette la repère. L’écrivaine lui confie le rôle principal dans sa pièce " Gigi ". La pièce couronnée de succès lui ouvre les portes d’Hollywood. En 1953, William Wyler la dirige dans " Vacances romaines " et déjà, Audrey Hepburn devient une figure de proue glamour du cinéma américain. Le grand couturier français, Hubert de Givenchy en fait son égérie.

L’élégante jeune femme est sollicitée par le tout Hollywood. En 1953, elle tourne sous la direction de Billy Wilder " Sabrina " et donne la réplique au monstre sacré du 7ème art américain, Humphrey Bogart. L’année suivante on la retrouve aux côtés d’Henry Fonda et de son mari Mel Ferrer dans " Guerre et paix " de King Vidor. La belle inspire aussi le compositeur américain, Henry Mancini dont elle immortalise le célèbre " Moonriver " dans " Diamants sur canapé " de Blake Edwards, film dans lequel cette croqueuse de diamants a pour partenaires George Peppard et Mickey Rooney.

Mais auparavant, en 1959, elle incarne une jeune femme belge dans les années 30 qui décide d’entrer en religion et de se vouer à l’aide aux enfants démunis d’Afrique dans " Au risque de se perdre " de Fred Zinneman. L’actrice reçoit pour sa prestation le BAFTA de la meilleure actrice anglaise, l’équivalent anglais  des Oscars du cinéma. Elle tourne aussi dans un western sous la houlette de John Huston " Le vent de la plaine ". Elle y partage l’affiche avec Burt Lancaster. C’est en 1964 qu’elle trouve la consécration avec un rôle qui lui collera toujours à la peau dans " My fair Lady " de Cukor où elle incarne une fille de la rue, Elisa Doolitle transformée en femme du monde.

Après avoir retrouvé William Wyler pour " La rumeur ", elle tourne sous la direction de son mari Mel Ferrer dont elle se sépare en 1968 dans " Seule dans la nuit ". Par la suite les apparitions de la star d’Hollywood se font plus rares. On la retrouve toutefois en 1976, en Lady Marian dans " La rose et la flèche " de Lester. Et plus tard, dans " Always " de Steven Spielberg.

Audrey Hepburn s’éteint le 20 janvier 1993, emportée par un cancer du colon. Mais la star hollywoodienne continue de briller dans le cœur des cinéphiles. Elle est devenue une icône de la féminité au même titre que Marylin Monroe. Elle brille aussi et encore à travers son engagement pour la cause des enfants. Devenue ambassadrice de l’Unicef en 1988, l’actrice a multiplié les voyages en Afrique et en Amérique latine et a participé à la clôture de la Convention internationale des de droits de l’enfant à l’ONU.

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