Festival de Cannes

"Augure", le seul film belge de la sélection officielle, reçu avec enthousiasme à Cannes

Le rappeur et réalisateur belge Baloji pose lors d’un photocall pour le film "Augure" à la 76e édition du Festival de Cannes.

© Patricia DE MELO MOREIRA / AFP

Par Belga avec RTBF

"Augure", le premier long-métrage du musicien et acteur belgo-congolais Baloji a été reçu avec enthousiasme lundi au festival de Cannes. L’unique film belge de la compétition est présenté dans la section Un certain regard, la plus importante du festival, qui offre une plateforme aux nouveaux talents.

Avec son premier film, le jeune réalisateur peut espérer décrocher la caméra d’or, le prix décerné à la meilleure première réalisation. "Augure" est l’histoire aussi hallucinante que surréaliste de Koffi (Marc Zinga), rejeté par sa mère des années auparavant parce qu’il présentait les signes d’un Zabolo. En swahili, Zabolo signifie magicien, sous un angle péjoratif, comme un diable ou un démon. Le protagoniste décide de revenir à Lubumbashi, à Pâques, avec sa compagne belge Alice (Lucie Debay), enceinte de jumeaux, pour la présenter à sa famille. Le couple n’est pas accueilli à bras ouverts et les parents de Koffi leur accordent à peine de l’importance. Sur place, il ressent l’emprise des coutumes ancestrales et des superstitions sur la vie de tous les jours.

L’actrice franco-belge Lucie Debay, l’actrice rwandaise Eliane Umuhire, le rappeur et réalisateur belge Baloji, l’actrice Yves-Marina Gnahoua et l’acteur congolais-belge Marc Zinga posent lors d’un photocall pour le film "Augure" à la 76e édition du Festi
L’actrice franco-belge Lucie Debay, l’actrice rwandaise Eliane Umuhire, le rappeur et réalisateur belge Baloji, l’actrice Yves-Marina Gnahoua et l’acteur congolais-belge Marc Zinga posent lors d’un photocall pour le film "Augure" à la 76e édition du Festi © Patricia DE MELO MOREIRA / AFP

L’artiste belgo-congolais a non seulement enfilé sa casquette de réalisateur, de scénariste et de directeur artistique mais s’est également occupé des costumes pour son premier long-métrage. Le film a coûté un million d’euros pour 23 jours de tournage dans 18 lieux différents et pour un total de 94 scènes. Le film a été produit par Wrong Men et a reçu le soutien de Serendipityn, de la VRT, du fonds audiovisuel flamand et de la République démocratique du Congo. "Le film évoque la relation entre les parents et les enfants. Je suis curieux de voir comment ma fille va réagir. Elle va découvrir le film maintenant", a souligné un Baloji nerveux à l’occasion de la première à Cannes.

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