3 pistes sont explorées pour utiliser ces cellules préservées, notamment celle qui pourra être appliquée, dans les prochaines années, chez l'humain.
Elle consiste à retransplanter au patient le petit morceau qui a été mis en congélation. Il s'agit donc d'une autogreffe, qui à terme, permettra la production de spermatozoïdes. Le petit morceau greffé va devoir passer toutes les étapes qu'il aurait passées des années auparavant, à l'âge de la puberté.
Dans le cas où des cellules cancéreuses pourraient avoir touché le tissu testiculaire, il faut se tourner alors soit vers la mise en culture, ou reproduction en laboratoire de tout le processus de production des spermatozoïdes. Les recherches ont déjà bien avancé.
"Nous sommes la première équipe au monde à avoir pu passer les étapes de méiose, quand la cellule souche du testicule doit diviser son matériel génétique pour arriver à la quantité de matériel génétique que contient un spermatozoïde."
Soit via une troisième voie qui consiste à isoler les cellules du tissu qui ne sont pas cancéreuses et les repositionner dans un environnement favorable à leur assemblage, obtenu par la création d'un testicule artificiel.
"C'est une approche qui essaie de court-circuiter notre méconnaissance d'un certain nombre de facteurs", précise la Pr. Christine Wyns.