L’inquiétude monte au sein du peloton : depuis le départ du Tour d’Espagne le 19 août aux Pays-Bas, au moins 17 coureurs ont été testés positifs au Covid-19, au moment où la Vuelta aborde mardi sa 10e étape, un contre-la-montre individuel entre Elche et Alicante (sud-est).
Mardi, quatre coureurs ont dû renoncer à disputer le contre-la-montre : le Britannique Ethan Hayter (Ineos Grenadiers), l’Australien Harry Sweeny (Lotto-Soudal), l’Espagnol José Herrada (Cofidis) et l’Irlandais Sam Bennett (Bora), vainqueur de deux étapes et en course pour le maillot vert.
La veille, lors du jour de repos, les noms de Mathias Norsgaard (Movistar) et de Jarrad Drizners (Lotto-Soudal) étaient venus s’ajouter à la liste croissante des abandons pour cause de test positif au Covid-19.
Au total, au moins 17 des 21 abandons survenus dans le peloton depuis le début de la Vuelta sont liés à un test positif et la propagation du virus s’est accélérée ces derniers jours, avec 14 cas détectés depuis vendredi.
"C’est une vraie plaie. Les tests continuent à générer du stress dans les équipes, mais il faut passer outre. Si tu te sens mal, de toute façon tu ne vas pas courir. Je pense que ça devrait être le règlement, pas un test", a déclaré lundi à l’AFP l’Australien Ben O’Connor, grimpeur de l’équipe française AG2R, dont deux coureurs, l’Italien Andrea Vendrame et le Finlandais Jaako Hanninen, ont été testés positifs vendredi.
Parmi les abandons, on retrouve aussi le Français Anthony Delaplace (Arkéa), Wout Poels (Bahrain-Victorious) ou encore Pieter Serry (Quick-Step), équipier de l’actuel maillot rouge Remco Evenepoel.