Pianiste, chef, jazzman et compositeur, Johan Farjot fait partie de ces personnalités dont on remarque le nom au détour d’une pochette de disque sans le connaître vraiment. Cet album devrait lui valoir une belle notoriété, car il révèle à travers une quinzaine de mélodies un univers musical attachant et personnel revendiquant à la fois des références françaises (Fauré, Ravel, Nadia Boulanger) et américaines (Copland, les minimalistes). Une musique résolument tonale et accessible, mais jamais passéiste.
Sur des textes délicats (en anglais !) du biologiste et écrivain David Tepfer évoquant notamment un voyage à vélo sur une île japonaise, Farjot fait chanter (et accompagne, en alternance avec David Kadouch) Sandrine Piau, Stanislas de Barbeyrac, Delphine Haidan, Ambroisine Bré ou Jeanne Gérard. On croise aussi d’autres complices habituels comme l’altiste Arnaud Thorette ou encore Rosemary Standley, chanteuse du groupe Moriarty, dont Farjot avait déjà conçu le projet Schubert in love.
CD Alpha