Nations League - Foot

Axel Witsel : "À aucun moment je n'ai pensé à revenir en Belgique, je veux jouer au plus haut niveau"

Axel Witsel est en forme et semble particulièrement épanoui depuis son arrivée à l’Atlético de Madrid. Repositionné en défense centrale pour pallier les absences nombreuses chez les Colchoneros derrière, il ne tourne pas pour autant le dos à sa position fétiche et reste un milieu de terrain, comme il le clame haut et fort. Une position qu’il va retrouver avec les Diables rouges pour les deux rencontres de Nations League qui se profilent, comme l’a déjà confirmé Roberto Martinez.

Elu joueur du mois à l’Atlético en août, comment se sent-il ? "C’est pas mal pour un début. Je pense que c’est bien. Moi j’ai toujours été un joueur qui donne plus d’importance au collectif qu’aux prix individuels. Mais je me sens bien. Je suis content d’être ici."

Prend-il du plaisir à jouer, malgré son repositionnement ? "J’essaie, malgré le fait que je ne joue pas à ma position, j’essaie de dépanner. Il y a pas mal d’absents derrière du coup c’est pour ça que le coach m’a mis là. Même si je suis un milieu de terrain."

Et sa position en équipe nationale ? "Numéro six avec les Diables. Le coach ici a été clair. Il a dit que j’étais d’abord milieu de terrain. Même si je peux toujours dépanner en tant que défenseur."

Evoluer comme défenseur à l’avenir, une option pour jouer plus longtemps au football ? "Je pense que ça pourrait prolonger ma carrière. Pour l’instant, je me sens encore bien physiquement et assez solide pour être au milieu de terrain. En défense, la position n’est pas simple, derrière je dois être beaucoup plus focus, concentré. J’ai moins d’automatismes. Derrière, il y a beaucoup plus de sprints, il faut accélérer, freiner. Ce n’est pas du tout pareil, après globalement tout se passe devant moi et ça, c’est plus facile."

Heureux ou pas de jouer la Nations League ? "Ça fait partie d’une préparation pour la Coupe du Monde. Mais d’un autre côté on se doit de faire six sur six pour se qualifier pour la suite et pouvoir jouer le final four à la maison !"

Est-il lui-même surpris de son retour en grâce depuis son arrivée à Madrid après une fin plus compliquée à Dortmund ? "Je ne suis pas surpris. L’année dernière n’a pas été simple, mais j’ai quand même joué une quarantaine de matches. Ce n’est jamais simple quand on est dans une dernière année de contrat. Mais non je ne suis pas surpris sinon je n’aurais jamais signé à l’Atlético de Madrid."

"À aucun moment je n’ai pensé à revenir en Belgique"

A-t-il été question de revenir en Belgique cet été ? "Non je n’ai pas eu de contacts et ce n’était pas dans ma tête. Je voulais rester au top niveau et jouer la Ligue des Champions, c’est pour ça que je suis allé à l’Atlético. Donc je n’ai pas pensé à revenir en Belgique, à aucun moment."

Mais est-ce envisageable à l’avenir ? "Je ne sais pas, j’essaie de profiter au maximum au haut niveau. Je n’ai plus dix ans à jouer au foot, sauf si je joue au foot. J’essaie de profiter un max. Je ne sais pas si je reviendrai en Belgique, on ne sait jamais."

Surpris d’être aussi caméléon ? "J’avais déjà dépanné à Dortmund à quatre reprises. Après c’était différent parce que c’était à quatre derrière. Ici c’est à trois. Mais ce n’est pas totalement une découverte."

Avec cette capacité à s’adapter facilement tactiquement, est-il tenté par une future carrière d’entraîneur ? "Oui peut-être, j’ai toujours été quelqu’un qui bosse dans l’ombre. J’ai toujours aimé tout ce qui est tactique et j’ai d’ailleurs commencé mes cours d’entraîneurs. Après, avec le temps, on verra ce que je ferai de ma deuxième vie mais je pense que j’aurai envie de rester dans le monde du foot, c’est un monde que j’aime, c’est une passion. J’essaie de profiter en tant que joueur."

Physiquement très bien ? "Je pense que je suis plus fit. Ça a été dur, je me suis bien entraîné pendant les vacances. Je n’avais plus connu une telle préparation depuis Boloni au Standard de Liège. Cet été, on s’entraînait trois fois par jour dans les montagnes à Madrid. C’était assez intense mais c’est bien parce qu’on sent que tout le monde est prêt physiquement."

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