Liège

Aywaille: 16 élèves en compétition pour le concours du meilleur jeune jardinier de Wallonie

Qui sera le meilleur jardinier de Wallonie?

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Par Anne-Catherine Croufer avec C. Adam

Qui sera le meilleur jeune jardinier de Wallonie 2022? Des étudiants en horticulture s'affrontent ces jeudi et vendredi à Aywaille.

Le concours se déroule à côté de l'Amblève, où, lors des inondations de juillet, il y avait un mètre d'eau. Ce matin, tous les élèves ont reçu un projet imposé. Le scénario consiste en une cliente qui vient d'hériter d'une caravane et qui a décidé de la mettre en hauteur. Elle n'a pas beaucoup d'argent, et elle a demandé à un entrepreneur de parcs et jardins d'aménager une pelouse, des escaliers pour arriver à sa caravane, de mettre quelques plantations ainsi qu'une clôture en bois.

Huit équipes de binômes

Au total, huit équipes de deux participent au concours.
Au total, huit équipes de deux participent au concours. © RTBF

Une fois le scénario planté, c'est aux apprentis horticulteurs à jouer. Ce matin, ils sont venus avec leurs pelles, râteaux, cordes, seaux, marteaux et toute la panoplie d'outils de mesure. Au total, huit équipes venant d'écoles d'horticulture de Tournai, Verviers, Eupen, La Reid et Liège.

Chaque équipe travaille en binôme. Thomas et Baptiste avancent bien. Comme les autres, ils sont encadrés par un coach qui ne peut s'exprimer que pendant la pause.

Thomas et Baptiste avec leur coach.

"Il faut vraiment qu'une fois qu'on voit le jardin, qu'on ait envie d'y rentrer, qu'on ait envie de s'y promener pour monter. Voir si c'est harmonieux ou pas" conseille Xavier de Wolf, coach.

Les élèves doivent donc mettre en application ce qu'ils apprennent à l'école ou aux formations, mais sur le terrain, il ne faut pas se planter, et il faut faire preuve d'initiative et d'inventivité. "Les plantations, ce n'est pas vraiment un problème, parce qu'on est quand même habitué" explique Baptiste Quétin, de l'équipe de Liège. "Mais ici, c'est vraiment le sol qui est surélevé parce qu'on nous a rajouté de la terre par rapport au niveau normal, et il est vraiment très dur, donc pour enfoncer les piquets, ce n'est pas toujours facile."

La difficulté, c'est la pression

Les étudiants ont deux jours pour réaliser le projet. C'est un jury de professionnels qui les évaluera. Et il faut avoir les nerfs solides: "La difficulté pour eux, c'est d'être sous pression, parce que c'est un concours, et pour les jeunes, ce n'est pas facile d'être sous pression, ils n'ont pas encore l'habitude. Car dans le métier, malheureusement, on est toujours sous pression" précise David Hermann, membre du jury.

Les trois meilleures équipes participeront au championnat belge des métiers. A noter que celui de jardinier reste un secteur qui manque cruellement de main d'oeuvre.

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