Et c’est à nouveau à Jerry Bruckheimer que l’on doit d’avoir fait appel pour ce troisième opus à Adil El Arbi et Bilall Fallah, deux réalisateurs belges remarqués pour leurs films " Black " (Prix de la Découverte au Festival international du film de Toronto et Prix du Public au Festival international du film de Gand en 2015).
Pour ces deux garçons qui ont Hollywood en tête depuis les bancs de l’école de cinéma Sint-Lukas à Bruxelles, " Bad Boys for life " c’est le rêve qui devient réalité.
Les univers qu’ils ont pu explorer et leur manière de filmer avaient tout pour séduire les grands studios américains.
Pour " Bad Boys for life " Adil et Billal renouvellent astucieusement la dynamique de ce tandem en faisant de ces 25 années qui ont passé un ressort dramatique : si Marcus est toujours sur la brèche, prêt à en découdre, il va devoir composer avec la jeune garde, et en célibataire endurci qu’il est, envisager la famille d’un autre œil…
Quant à Mike, il se voit bien partir à la retraite, d’abord parce qu’il vient d’être grand-père et surtout parce qu’il craint de finir comme son pote Marcus aujourd’hui dans le collimateur d’un tueur tenace.
Les deux réalisateurs n’en oublient pas pour autant les fondamentaux qui ont fait le succès de " Bad Boys " : ces prises de bec perpétuelles et très savoureuses entre nos deux compères, leur profonde amitié, la Porsche 911 fétiche de Marcus, quelques personnages récurrents comme le survolté Capitaine Conrad Howard… et ce mélange détonnant et imparable d’humour et d’action.
" Bad Boys for life ", c’est le plaisir des retrouvailles avec ce duo d’enfer Marcus Burnett et Mike Lowry… ou de sa découverte. Dans les deux cas, on vous assure un excellent moment !