La zone de basses émissions (LEZ) de la région de Bruxelles-Capitale a changé le visage du parc automobile et contribue à améliorer la qualité de l'air en interdisant progressivement les véhicules les plus polluants, montrent jeudi les résultats du monitoring 2021 de Bruxelles-Environnement.
La LEZ concourt dès lors à préserver la santé de la population. En effet, selon l'Agence européenne de l'Environnement, la pollution de l'air cause chaque année 9.000 décès prématurés en Belgique, dont environ 1.000 rien qu'à Bruxelles, et le transport routier est l'un des principaux responsables des émissions de polluants atmosphériques en région bruxelloise.
Depuis le lancement de la LEZ en 2018, la part des véhicules diesel Euro 4 (interdits à partir de 2022), a fortement diminué. Elle est passée de 14% au troisième trimestre 2018 à 3% au début de l'année, soit une diminution d'environ 78%. Cette génération de diesel était la dernière à ne pas devoir être équipée d'un filtre à particules et polluait donc davantage que les autres, rappelle Bruxelles-Environnement.