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Bassenge : le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration en visite au nouveau centre d’accueil de Glons

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L’entrée du nouveau centre d’accueil de Glons
L’entrée du nouveau centre d’accueil de Glons © RTBF – Martial Giot

Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, a visité ce mardi le nouveau centre d’accueil pour demandeurs d’asile de Glons, à Bassenge. L’annonce précipitée de son ouverture, pour répondre à la saturation du réseau, avait été mal accueillie par les autorités locales.

Le centre de Glons peut actuellement accueillir 70 personnes. A terme, la capacité doit être portée à 300. Il est installé sur l’ancien site du radar de l’OTAN. Ouvrir un centre en urgence, Fedasil en a l’habitude, mais à Glons, les conditions étaient particulières comme le raconte Julie Lambert, directrice de Fedasil région sud : "Les conditions sont particulières ici parce que c’est un site de l’OTAN qui n’était pas des logements, c’étaient des bureaux. Donc il y avait toute une série d’aménagements qu’on devait mettre aux normes pour pouvoir accueillir les premiers résidents. On a mis quand même un certain temps pour les travaux et les aménagements. Ce n’était pas une solution d’urgence contrairement à ce qui avait été annoncé tout au début.".

21 premiers demandeurs d’asile sont arrivés à Glons vendredi dernier et 21 autres, dont deux familles, ce mardi. Tous ont été confrontés à la saturation du Petit Château à Bruxelles. Sammy Mahdi, le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, explique : "On a des personnes qui viennent au Petit Château, qui tapent à la porte, qui veulent pouvoir être accueillis et qui aujourd’hui doivent constater avec moi que le réseau d’accueil est saturé. Mais c’est à nous de trouver des réponses rapides. Et donc, il nous faut des centres d’urgence. Ce n’est pas évident mais on est dans une situation d’urgence, où des gens sont à la rue. Donc on doit créer une capacité d’accueil la plus rapide possible. Je peux comprendre que, au niveau local, on ait certaines inquiétudes et donc c’est à nous, au niveau du pouvoir fédéral, d’y répondre, d’enlever ces inquiétudes.".

Au moment du repas de midi
Au moment du repas de midi © RTBF – Martial Giot

Julie Lambert, la directrice de Fedasil région sud, indique : "Nous avons des concertations avec les autorités locales toutes les semaines. Donc nous essayons de montrer à la bourgmestre toutes les garanties nécessaires pour que l’accueil se passe au mieux, que la sécurité soit garantie, tant pour les normes sanitaires que pour les tensions au sein d’un centre. Nous misons sur le dialogue avec les autorités. Et, au fur et à mesure, nous co-construisons l’ouverture."

Le secrétaire d’Etat Sammy Mahdi relève aussi : "On a fait une enquête d’ailleurs chez tous les bourgmestres qui ont un centre d’accueil sur leur territoire. Au tout début, ça crée parfois des inquiétudes. Mais, au fur et à mesure des semaines, ces inquiétudes disparaissent et, au final, il y a une bonne entente qui s’installe entre, et le pouvoir local, et le centre d’asile, et les riverains.".

A un autre bout de la province de Liège, à Spa, suite à des violences entre demandeurs d’asile du centre de Sol Cress, la bourgmestre de Spa, Sophie Delettre, réclame que le nombre de résidents passe de 400 à 200. Le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration a indiqué ce mardi que le nombre de demandeurs d’asile a été maintenu et que les discussions avec la bourgmestre se poursuivent.

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