Le 60e salon Batibouw ouvre ses portes ce jeudi et vendredi aux professionnels de l’immobilier. Pour le grand public, ce sera samedi à Brussels Expo, sur le plateau du Heysel.
Le marché immobilier et de la rénovation se porte bien. Le secteur semble ne pas connaître de crise, bien qu’il évolue : « Là où l’on parlait de maisons unifamiliales, on voit maintenant un retour vers la ville, et donc vers de gros projets immobiliers, explique Frédéric François, porte-parole de Batibouw. On construit aussi de plus en plus petit, parce qu’en ville il y a moins d’espace. »
Tant la rénovation que la construction auraient le vent en poupe, en raison des besoins du parc immobilier belge d’être rénové en termes d’isolation et d’économies d’énergie, mais aussi d’une explosion démographique. « Là, on va plutôt vers des grosses constructions neuves, constate-t-il. On le voit dans les grosses villes comme Bruxelles, Liège ou Anvers, où d’énormes projets immobiliers sortent de terre un peu partout. »
Logements plus petits, en ville, écologiques
Avec 250.000 euros en moyenne pour une maison en Belgique et jusqu’à 450.000 à Bruxelles, les maisons ne deviennent-elles pas impayables aujourd’hui ? Pour Frédéric François, ces logements plus petits en sont une conséquence. « C’est la raison pour laquelle on constate de plus en plus de gros projets immobiliers avec des logements plus petits, et donc plus abordables qu’une maison unifamiliale, qui constituent plutôt une exception désormais », assure-t-il.
Malgré le frein que pourrait constituer l’aspect financier, l’ensemble du secteur de l’immobilier semble se diriger vers de meilleures performances, en termes d’isolation ou de traitement des déchets sur chantier par exemple. « On voit qu’il y a énormément de matériaux qui sont utilisés et qui sont recyclés ou recyclables. Demain, on va plutôt se diriger vers des maisons énergétiquement plus efficaces », assure le porte-parole du salon.