Les batteries domestiques sont loin de faire l’unanimité. La durée de vie, mais aussi l’impact écologique posent question.
Dans une vision plus globale, on peut se poser la question de la justesse et de la durabilité
"Dans une région comme Bruxelles, poursuit Benjamin Wilkin, au bout d’une durée de vie, on peut avoir un petit intérêt économique et un retour sur investissement, un petit peu de gain, c’est positif, mais avec des dizaines de kilos de matériel qu’il faudra recycler, manutentionner… Le gain par rapport aux coûts globaux, autres que financiers, n’est pas certain et nous semble assez relatif."
Nombreux propriétaires de panneaux rêvent de devenir complètement autonomes en énergie. Sauf dans de rares cas, il est illusoire d’espérer se déconnecter totalement du réseau.
Il ne faut pas trop idéaliser le principe qui permettrait de déconnecter complètement
relativise Benjamin Wilkin. "En plein été, je ne vide pas la batterie, parce qu’elle est tout de suite remplie, les journées sont plus longues, la nuit, je ne consomme pas. Et en hiver, les journées sont courtes, je ne parviens pas à la remplir. Et moins elle est remplie, moins bon est son rendement."
Inutile également d’acheter une trop grosse batterie. "Si vous sous-utilisez la batterie, c’est peut-être moins cher de passer par le réseau".