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Benoit, photographe de rue : "Ce que j’aime, c’est proposer aux gens de faire une pause/pose"

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Photographe de rue, c’est peu comme cireur de chaussures ou allumeur de réverbères… Ça ne court plus les rues à notre époque. Ce vieux métier, c’est le nouveau job de Benoît Jacquet, installé à Braine-le-Château. On l’a croisé dans le piétonnier de Mons. Avec son look d’il y a cent ans, chemise, gilet, casquette et son appareil photo vintage, les gens faisaient la file pour prendre la pause.

"Ce que j’aime bien, c’est proposer aux gens de faire une pause. Et pause/pose, vous l’écrivez comme vous voulez", explique le Tournaisien d’origine de 39 ans. "Dans une société où tout va de plus en plus vite, je propose aux gens de ralentir un instant, de prendre un instant pour eux".

Photographe de rue : un vieux métier que Benoit fait revivre.
Photographe de rue : un vieux métier que Benoit fait revivre. © P.W. – RTBF

"Qu’est-ce qui vous fait sourire ?"

Et avant d’enclencher le mécanisme photographique de son Afghan Box, Benoit pose une question à ses sujets : "Qu’est-ce qui vous fait sourire ?" Ce matin-là, à Mons, les réponses sont "Ma copine et mon vélo", "Ma famille" ou encore "Le sourire des autres". Après quelques manipulations (qui prennent entre cinq et dix minutes), les personnes repartent avec un cliché développé, un peu comme un Polaroid, une photo en noir et blanc, unique, qui contraste avec les milliers de photos numériques qui dorment bien souvent dans leurs téléphones.

Benoit s’installe. La photo redevient un art lent.
Le sujet, la photo et le négatif.
L’équipe de tournage, à votre service :-)

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