Berger malinois, Bouvier des Flandres... : connaissez-vous toutes les races de chiens belges ?

La Fédération cynologique internationale, installée à... Thuin, dans le Hainaut, statue sur la nomenclature des races de chiens. Elle regroupe 91 pays membres qui disposent d'un club de race canine. Ces clubs ont pour mission de participer à l'amélioration et à la survie des races de chien de leur pays.

La Belgique est bien évidemment représentée dans cette Fédération par la Société Royale Saint-Hubert. Celle-ci œuvre contrôle les élevages et délivre les pédigrées chez les 2500 éleveurs, amateurs ou professionnels, de chiens. C'est cette Société qui donne son approbation pour les événements canins à travers le pays.

En Belgique, on compte pas moins de 14 races et variétés et qui sont prisées dans plusieurs pays d'Europe dont les bergers :

• Le berger malinois : fidèle compagnon des forces de l'ordre car vif, intelligent et excellent pisteur, ce chien belge est sûrement le plus connu. Il a cependant besoin d'une éducation très rigoureuse. Le berger malinois n'est donc pas à mettre dans les mains d'un maître ou d'une maîtresse trop laxiste et qui se montre actif pour entretenir sa condition.
• Le berger de Tervuren : il ressemble fort au berger malinois mais a des poils plus longs.
• Le berger de Groenendael : au pelage noir
• Le berger Laekenois : aux poils plus crollés

 Ils atteignent tous environ 40 kilos à l'âge adulte.

Il est le chien emblématique de la Société Royale Saint-Hubert : le Saint-Hubert est élevé depuis l'an 900 par les moines de l'abbaye de cette ville de la province de Luxembourg. Il a d'abord servi pour le travail avant d'être employé comme chien de chasse.

On rencontre moins cette race actuellement dans les familles même s'il est encore élevé à plusieurs endroits.

Il existe aussi des races de chiens belges plus petites comme le Schipperke, une version miniature du berger de Groenendael.

On pourrait penser qu'il s'agit d'un chien qui a le pied marin car 'schipper' en néerlandais signifie batelier. "Ce n'est pas vraiment le cas même si on l'a vu pendant une certaine période de son histoire sur des châlans" explique Bénédicte Flament.

EN réalité, ce mot vient du néerlandais 'scheperke', qui signifie berger et en patois louvaniste, on le prononce 'schieperke'. Ce chien est idéal pour la famille et il garde son dynamisme de chien de berger. Il doit donc être baladé régulièrement. Le Schipperke est ensuite devenu un vrai 'ketje' bruxellois, devenu fidèle compagnon des cordonniers basés au quartier St-Géry.

Les épagneuls nains sont aussi typiquement belges. Il y a les papillons ou phalène, dont le nom provident de la forme de leurs oreilles aux poils longs. Ce genre de chien est aussi très adapté à la vie de famille et aux appartements.

Ils ont une taille similaire à deux autres races belges : le bichon frisé et le petit brabançon.

En taille plus grande, il existe aussi deux races belges de Bouvier. Celui des Ardennes et celui des Flandres. Le premier a été utilisé pendant longtemps comme chien de travail et de débardage dans les forêts avant de décliner. Il revient à la mode depuis le milieu des années 1990 mais a été supplanté par un autre chien de travail, le Bouvier des Flandres.

Ce dernier tirait les barriques de lait dans les exploitations agricoles.

Enfin, autre chien de travail populaire au début du 20e siècle, le mâtin belge qui a disparu dans les années 1950. Deux éleveurs s'attèlent aujourd'hui à la réintroduire dans nos contrées.