Mark Cavendish et Eddy Merckx sont désormais à égalité en termes de victoires d’étape sur le Tour de France avec 34 bouquets chacun. Déjà vainqueur trois fois sur ce Tour, Cavendish a ajouté un 4e bouquet à sa collection française en 2021 ce vendredi à Carcassonne. Une victoire attendue tant il a dominé les sprints dans cette 108e édition.
Avant son dernier succès, le manager de l’équipe Total Direct Energie Jean-René Bernaudeau s’était exprimé sur l’éventualité de voir Cavendish battre le record de Merckx. "S’il le bat, c’est qu’il a la plus belle équipe belge qui lui permet de le faire. Il est entouré d’une manière admirable. Il a un grand moral. Si le record du Dieu Eddy est battu, ce sera grâce à une équipe belge et il faudra que Patrick Lefevere s’excuse auprès d’Eddy", a souri Bernaudeau, grand admirateur du 'Cannibale'.
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L’expérimenté manager n’a pas souhaité comparer les deux coureurs, estimant que les époques sont trop différentes. "Ce n’est pas le même cyclisme. Aujourd’hui, le vélo est planétaire. Je suis admiratif de ce que les coureurs font aujourd’hui mais on ne peut pas comparer les époques."
Michael Matthews, adversaire de Cavendish sur ce Tour, assiste quant à lui de manière impuissante à la domination du Britannique. "Quand on court contre un gars comme Cavendish et contre son train, c’est difficile de juger son propre niveau. C’est déjà difficile de se placer à l’avant pour sprinter contre lui. Il y a vraiment une bagarre pour prendre sa roue", raconte l’Australien qui estime que le Cav est "aussi bon qu’il y a cinq ans", en 2016, année des derniers succès de Cavendish sur la Grande Boucle.
