Le Premier ministre a commencé à 8h30 les traditionnels entretiens bilatéraux avec ses vice-Premiers ministres en vue d’élaborer le budget 2023. Il est attendu à la Chambre le 11 octobre pour le discours de politique générale et, quatre jours plus tard, il doit transmettre à la Commission européenne l’épure budgétaire de l’an prochain.
Or, le comité de monitoring a mis en garde jeudi : le déficit budgétaire belge continue à se creuser et pourrait atteindre, l’an prochain, 4% du PIB, à 23 milliards d’euros.
Réformer le tarif social, oui, mais avec des aides différentes
Interrogé dans plusieurs médias, le président du PS, Paul Magnette, a plaidé en faveur d’un maintien de la baisse à 6% de la TVA sur le gaz et l’électricité, et du tarif social élargi jusqu’à la fin 2023, voire fin 2024. Ces mesures courent pour le moment jusqu’à la fin mars, a rappelé M. De Croo, en plus de l’intervention de 200 euros en novembre et décembre.
Le Premier ministre regarde vers l’Europe pour attaquer le mal de la flambée des prix à la racine. Il défend des mesures ponctuelles face à la crise mais pour ce qui est d’un impact structurel, il se montre réservé. Le président de Vooruit, Conner Rousseau, a quant à lui rappelé que son parti défendait toujours une baisse de la TVA à 6%.
Il estime par contre nécessaire de réformer le tarif social qui s’applique de manière binaire pour couvrir un plus grand nombre de personnes, même si l’aide est d’une ampleur différente.