Et c’est sans compter les nombreuses annonces qui passent par d'autres canaux. Des milliers de bras manquent. De la main-d’œuvre qualifiée, mais pas seulement. Même trouver des étudiants est devenu plus compliqué pour certains employeurs, en recherche pour les extras ou pour tenter de remplacer ce personnel qui se fait tant désirer.
Les jeunes ne boudent pourtant pas les petits boulots, loin de là, mais aujourd’hui, la situation leur est plutôt favorable, constate Sébastien Cosentino, Porte-parole Randstad. "Il y a énormément de demandes, beaucoup de secteurs d’activité recherchent en grand nombre. Nous prévoyons un été record au niveau du nombre d’étudiants au travail. Les étudiants ont énormément de choix, c’est donc à chaque secteur de se montrer attractif pour trouver les étudiants".
Les secteurs qui font traditionnellement appel à de la main-d’œuvre étudiante redémarrent, comme les parcs d’attractions, par exemple, mais Sébastien Cosentino observe un nouveau phénomène. "Depuis le début de la pandémie, dans le secteur du service, certaines activités sont réalisées en télétravail par des étudiants. C’est un type de secteur qui auparavant, fonctionnait avec moins d’étudiants. La pandémie a créé cette nouvelle possibilité. Et de plus en plus d’étudiants sont intéressés par ce genre de jobs."
Résultat, ils sont nombreux à opter pour des emplois parfois mieux rémunérés, avec des horaires de bureau, souvent moins fatigant, ou à privilégier des jobs en lien avec leurs études. En somme, les étudiants n’hésitent plus à faire leur marché.