Déjà solide leader de la Pro League, Genk a une nouvelle fois marqué les esprits dimanche en écartant le Club de Bruges (3-1). Dans ce duel au sommet, les Limbourgeois ont pratiqué un bon football et ont aussi fait preuve de répondant en montrant les crocs. "Bien sûr, si vous voulez battre une équipe comme Bruges, il faut un peu de tout", explique Bilal El Khannouss. "Il faut avoir de la qualité dans le jeu, de la mentalité et de la hargne. Avant le match, on s’est dit qu’il était important de démarrer cette nouvelle année 2023 avec une victoire en championnat. Est-ce qu’on a écarté Bruges de la lutte pour le titre ? Je ne crois pas car le foot peut aller très vite, et dans les deux sens. On poursuit notre parcours et on verra bien où ça nous mène".
Ma vie a changé un peu depuis la Coupe du monde
À la question 'où et quand Genk va-t-il s’arrêter ?', le milieu offensif de Genk répond avec le sourire : "cette question, vous me l’avez déjà posée après le match contre Anderlecht ! (Il rigole) C’est une très bonne question, et en fait, on ne sait pas. On prend match par match et on va voir où ça s’arrête, tout en espérant que ça ne s’arrête jamais. Ce qui fait notre force c’est le fait de n’avoir peur de rien. Honnêtement, je ne sais pas si vous avez déjà vu un de nos entraînements mais tout le monde se rentre dedans, c’est impressionnant".
Après une Coupe du monde avec la sélection marocaine, Bilal El Khannouss (18 ans) nage dans le bonheur. "Depuis la Coupe du monde, je dois avouer que ma vie a changé un peu. Un Mondial, ce n’est pas n’importe quoi, c’est le plus grand évènement au monde. Je suis très fier d’y avoir participé et d’avoir pu jouer un match (NDLR : une petite heure de jeu, dans la petite finale face à la Croatie). Mon meilleur souvenir reste la qualification contre l’Espagne en huitièmes de finale. Mais je reste les pieds sur terre, je sais que tout peut aller très vite de façon positive ou négative. Le plus important est de réaliser ça et quand vous l’imprimez, vous pouvez faire de belles choses", conclut Bilal El Khannouss.