Retour sur l'année 2019 en hockey... douze mois couronnés de succès pour les Red Lions qui ont confirmé leur suprématie en écrasant l'Europe du hockey à l'occasion de leur Euro. Une domination qui contrastait évidemment avec les tragédies en cascade de leurs homologues féminines...
RED LIONS: l'art de rester dans la lumière
Après avoir achevé 2018 sur un titre de champions du monde, et une Grand Place de Bruxelles pleine à craquer, l’année 2019 devait être celle de la confirmation pour Les Red Lions. À l’époque où ils étaient catalogués d’éternels loosers, ils répétaient que le premier titre décroché serait le début d’une série de titres. Ils ont donc tenu parole. Notre équipe nationale a littéralement marché sur l’Europe à l’occasion de son Euro, organisé à Anvers, cet été. 22 buts marqués en 5 rencontres, 2 encaissés sur tout le tournoi et une finale remportée 5-0 : ils ont été tout simplement irrésistibles !
Cet Euro à domicile aura aussi été l’occasion pour les Red Lions d’accroitre leur popularité et pour certains joueurs de se révéler. À commencer par Victor Wegnez, meilleur joueur du tournoi, et nouveau chouchou du public.
Et cette distinction individuelle n’aura pas été la seule cette année. Arthur Van Doren (Meilleur joueur du monde), Vincent Vanash (Meilleur gardien du monde) et Arthur De Sloover (Meilleur jeune du monde) ont également conforté la domination belge sur le monde de la petite balle blanche.
Bien sûr, la défaite surprise des Pays-Bas en demi-finale, les a privé d’une apothéose finale de rêve face aux grands rivaux néerlandais. On ne saura donc jamais si les bataves étaient bel et bien les seuls à pouvoir faire douter les Red Lions. Mais au vu du niveau affiché par les hommes de Shane Mcleod, on voit mal comment ce titre aurait pu leur échapper. Un titre qu’ils ont rapidement mis au rayon des bons souvenirs pour déjà se tourner vers les JO avec l’objectif de réaliser une trilogie historique (Mondial-Euro-JO).
Cette année aura donc été une véritable réussite pour notre équipe nationale, couronnée du mérite sportif, mais aussi d’une petite déception: la non-obtention de la prochaine coupe du monde masculine. Forte de la réussite de son Euro, la fédération belge s’est portée candidate à l’organisation de la grand-messe mondiale du stick. Malheureusement, face à une candidature indienne bien plus lucrative, la Belgique et ses trophées n’ont pas fait le poids. La fédération internationale, en difficulté économique, a d’ailleurs eu le mérite d’assumer totalement ce choix financier.
Et enfin, cette année civile aura aussi été celle du premier vrai " Bad Buzz " pour le hockey belge avec des accusations, dans la presse, de paris qu’auraient réalisés des joueurs à l’occasion de la coupe du monde victorieuse fin 2018. Au final, ces accusations se sont révélées fausses mais cette première " affaire " est sans doute révélatrice de l’ampleur médiatique prise par ce groupe de joueurs, avec les bons et les mauvais côtés d’être sous le feu des projecteurs. Les premiers nuages dans un ciel, jusque-là, radieux.