Dans une interview accordée au magazine Vogue US, Billie Eilish revient avec sérénité sur son adolescence compliquée face à son corps et sur son implication pour l’écologie. Ces deux sujets qu’elle aborde nous permettent d’en connaître un peu plus la chanteuse.
Au fil des années, Billie Eilish a réussi à aimer son corps, mais il lui a fallu beaucoup de temps pour faire comprendre à son cerveau que son son corps n’était pas là pour lui "faire du mal". "Pendant mon adolescence, je me détestais et tout un tas d’autres trucs, a-t-elle commencé. Tout ça était lié en grande partie à la colère que j’avais envers mon propre corps et à quel point je devenais folle du degré de douleur que ça me causait.", s’est-elle confiée. "J’avais l’impression que mon corps me manipulait tout au long de ces années.", a ajouté la jeune femme.
L’autre point important de cette interview est le climat. Billie Eilish est sensible aux questions de recyclage, elle a même bravé les habitudes des stars du tapis rouge en portant deux fois sa tenue Gucci. Elle et sa mère ont également reçu un prix pour leur implication dans le développement durable et leur projet "Overheated". Et une fois de plus, l’interprète du titre Happier Than Ever affirme son engagement pour l’écologie. En effet, elle a invité un groupe de jeunes militants qui agissent pour le climat à partager la toute première couverture vidéo de Vogue. Elle parle du fait que cela pourrait paraître hypocrite de sa part de parler d’écologie, alors qu’elle enchaîne les tournées mondiales. Mais on comprend qu’elle essaie de réduire un maximum son empreinte écologique lors de sa tournée. Elle ne prend pas de vols privés et elle s’est associée à Reverb, ce qui permet aux fans remplir gratuitement leurs bouteilles d’eau, etc. Toutes ces choses ont permis d’économiser près de 40 millions de litres d’eau et de neutraliser plus de 15.000 tonnes de CO2.