Ysaline Bonaventure a été menée 6/4-4/1 par la Canadienne Rebecca Marino. Mais elle a réussi à renverser le cours du match, et à s’imposer 4/6-6/4-6/4. Grâce à elle, la Belgique égalise à un point partout. Les deux pays sont à égalité, à l’issue de la première journée, en qualification pour la phase finale de la Billie Jean King Cup.
La joueuse belge était très satisfaite d'avoir fini par gagner cette rencontre si importante, avec l'aide de son capitaine. "Je suis super-fière de m'être battue du début à la fin. C'était frustrant d'avoir autant d'opportunités en début de partie, et de ne pas les saisir. Wim Fissette a su trouver les bons mots, et a su me rassurer. Et il a réussi à me convaincre que j'aurais encore plus d'opportunités et que ma chance allait arriver. Le fait d'avoir quelqu'un sur le banc, qui est positif et qui t'aide à relativiser, cela fait énormément de bien. Cela me permet de me calmer, et de me rappeler que je suis forte, que je joue bien, et que j'ai les capacités pour renverser la situation. Quand je suis toute seule, je n'ai pas cette possibilité-là. Et on sait que ce qui flanche en général un petit peu chez moi, c'est le mental. Donc, cela fait vraiment du bien d'avoir quelqu'un sur le banc".
Ysaline Bonaventure est la numéro un de l'équipe belge, en l'absence d'Elise Mertens et de Maryna Zanevska, qui ont fait l'impasse sur ces qualifications (comme Alison Van Uytvanck, qui est derrière elle au classement). Se considère-t-elle comme leader de cette formation ? A-t-elle plus de responsabilités, et plus de pression ? "La pression, je ne la ressens pas spécialement. Je suis numéro un sur le papier, mais on est toutes aussi importantes les unes que les autres. Je ne peux pas gagner cette rencontre toute seule. Mais c'est sympa d'être la joueuse numéro un, cela dit. Peut-être pas pour les bonnes raisons, puisqu'on sait que je suis la troisième joueuse belge. En tout cas, je suis très fière de ce que j'ai fait aujourd'hui, et d'avoir réussi à gérer la pression".