L'ONU a dénoncé mardi des tueries de masse en Birmanie, accusant l'armée de possibles crimes contre l'humanité et crimes de guerre depuis le coup d'Etat militaire du 1er février 2021.
Dans un rapport portant sur la période ayant suivi le putsch, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a appelé la communauté internationale à prendre immédiatement des mesures pour enrayer la spirale de violence en Birmanie.
"L'ampleur et la portée effroyables des violations du droit international subies par le peuple de Birmanie exigent une réponse internationale ferme, unifiée et résolue", a déclaré la Haute-Commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, dans un communiqué.
Le Haut-Commissariat accuse l'armée birmane de s'être livrée "à des violations et à des atteintes systématiques et généralisés aux droits de l'homme", et de faire part d'un "mépris flagrant pour la vie humaine".