Only in America

BJ Scott revient sur le 50e anniversaire de la sortie du film légendaire de Francis Ford Coppola, ''Le Parrain''

Par Beverly Jo Scott via

Basé sur le best-seller salace de Mario Puzo dont l’attrait de masse pour le roman résidait dans l’aperçu illicite d’une culture cachée. Mais avec Coppola, quelque chose d’affectueux était également à l’œuvre. Ce n’est pas une coïncidence si, à de rares exceptions près, comme James Caan et Andy Garcia, Coppola a insisté pour que les Italo-Américains soient joués par des Italo-Américains. La compréhension de l’identité et de la représentation était en avance de plusieurs années sur son temps. Mais surtout, Coppola et Puzo se sont battus pour confier à Marlon Brando le rôle tant convoité de Vito Corleone, ''The Godfather''.

À l’époque, la carrière de Brando était en déclin depuis une décennie et il était devenu célèbre pour son comportement lunatique sur le plateau. Lorsque Paramount insiste pour que Brando fasse un essai, l’acteur légendaire s’exécute parce qu’il veut absolument le rôle. Lisant son texte sur des cartons cachés, Brando a livré une performance phénoménale et intuitive dans le rôle du Parrain. Il a obtenu le rôle et a continué à prouver sa valeur et a même remporté l’Oscar du meilleur acteur.
 

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Only In America : un regard décalé sur l’actualité "made in USA", le mardi à 8h45 sur Classic 21 !

Al Pacino, James Caan, Robert Duvall, Diane Keaton et Brando ont propulsé ''La Parrain'' vers un succès record au box-office, ainsi que vers trois Oscars, pour le meilleur acteur, le meilleur film et le meilleur scénario adapté.

Le film a été remis à neuf et est réédité en son Dolby sur écrans géants pour fêter ses 50 ans. Il reste à ce jour l’un des films de gangsters les plus cités et sert de référence ultime pour les films et séries modernes sur la mafia tels que ''Good Fellows'', ''The Sopranos''…

Al Pacino a failli perdre son emploi. Sa façon lente et méthodique de construire le personnage de Michael, le plus jeune fils de Corleone, a déplu à son réalisateur. Marlon Brandon a reconnu le brio de jeune acteur et l’a sauvé du licenciement par Coppola dans un accès de : " il part, je pars… ". Coppola a capitulé et peu à peu, il s’est rendu compte que Pacino était vraiment brillant et a ensuite tourné la suite du film, ''Le Parrain II''.

La bande-son a été bien accueillie par les critiques musicaux. La partition du compositeur, Nino Rota, était un compositeur, pianiste, chef d’orchestre et universitaire italien, surtout connu pour ses musiques de films, notamment pour les films de Federico Fellini et Luchino Visconti. Il a remporté le Grammy Award de la meilleure musique originale pour un film ou une émission de télévision lors de la 15e édition des Grammy Awards pour son travail sur ''The Godfather''.

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Pour l’anecdote :

Le thème du Parrain "Speak Softly Love" a été repris dans le monde entier par des centaines d’artistes et dans des dizaines de styles différents, du latino au japonais en passant par le ska.

Slash (Guns N Roses) a fait des références particulières à la chanson thème du Parrain, "Speak Softly Love", à plusieurs reprises au cours de sa carrière.

 

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