"Black Adam" est un super-héros… Ou plutôt un super-méchant. Il reçoit ses pouvoirs des dieux de l’antiquité. Des pouvoirs qu’il utilise à mauvais escient, c’est pourquoi il sera emprisonné pendant plus de 5000 ans. Une fois libéré de cette prison, il est bien décidé à se venger. Il sème le chaos et pour l’arrêter, le monde ne peut compter sur la Ligue de la Justice emmenée par le Docteur Fate et Blackhawk…
Ce nouveau film de super-héros mérite qu’on s’y attarde pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il s’intéresse à un méchant plutôt qu’à un gentil en collants en Lycra qui gratte. Il y a donc une réflexion sur la rédemption, sur la noirceur qui peut devenir lumière… Ensuite ce film est ancré dans notre réalité. Il se veut donc beaucoup plus crédible que les autres films de super-héros. Et cette noirceur dans un monde crédible, c’est la marque de fabrique des éditions DC transposées au cinéma.
Pour la petite histoire, vite résumée, vous avez deux grandes maisons d’éditions de comics (ces BD américaines de super-héros au format caractéristique), à savoir Marvel et DC comics. Marvel regroupe des super-héros comme Spiderman, Hulk, Captain America et Iron Man. DC regroupe des super-héros somme Superman, Batman et Wonder Woman. Et au cinéma, les films DC se veulent plus sombres, plus durs, plus réalistes, plus adultes… alors que chez Marvel, ils sont plus colorés, plus amusants, plus enfantins.
"Black Adam" remplit ce cahier des charges avec son lot de scènes d’action réussies et prenantes (il faut dire que le réalisateur de cet opus, l’Espagnol Jaume Collet-Serra, est un spécialiste du genre avec des films comme "Sans identité", "Non stop" et "Night run", les trois avec Liam Neeson). Rajoutez à cela un casting impeccable avec Dwayne Johnson en Black Adam (excellent méchant) et Pierce Brosnan en Docteur Fate (avisé, sage et séducteur), et vous obtenez un film pop-corn efficace.